Le parti  PAP d’Alain Touaboy se prostitue à Touadéra : “Notre parti n’est pas à vendre”, dit-il tout en se vendant à Touadera

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Le parti  PAP d’Alain Touaboy se prostitue à Touadéra : “Notre parti n’est pas à vendre”, dit-il tout en se vendant à Touadera

 

Le parti PAP d’Alain Touaboy se prostitue à Touadéra : “Notre parti n’est pas à vendre”, dit-il tout en se vendant à Touadera
Alain Touaboy, Président du Parti Africain du Progrès

 

Rédigé le 22 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Les anciens ont l’habitude de dire que le deuxième nom de Dieu c’est le temps. Le temps finit toujours par dire la vérité. Le temps finit toujours par révéler les vrais visages. Le temps finit toujours par montrer qui sont les hommes de principes et qui sont les opportunistes sans honneur.

 

 

Alain Touaboy et son Parti Africain du Progrès (PAP) viennent de nous offrir une démonstration éclatante de cette vérité. Ce parti minuscule, créé récemment, se présentait comme un parti “centriste”, un parti “de progrès”, un parti qui incarnerait une alternative nouvelle dans le paysage politique centrafricain.

 

Mais le masque vient de tomber. Le 15 octobre 2025, le PAP a annoncé son soutien à la candidature de Faustin-Archange Touadéra pour l’élection présidentielle. Un “parti centriste” qui soutient un dictateur qui truque les élections, qui affame son peuple, qui protège les mercenaires russes qui massacrent des civils. Un “parti de progrès” qui soutient un régime qui a fait reculer la Centrafrique de cent ans en arrière.

 

La réalité est simple: Alain Touaboy et son PAP se sont vendus. Ils ont vendu leurs prétendus “principes”, leurs prétendues “valeurs”, leur prétendue “vision” pour un pays meilleur. Ils se sont couchés devant Touadéra. Ils sont devenus des larbins du régime.

 

Le communiqué du PAP est un chef-d’œuvre d’hypocrisie et de mensonges. Décortiquons-le ligne par ligne pour montrer à quel point Touaboy et ses complices prennent les Centrafricains pour des imbéciles.

 

“Le PAP n’a pas monnayé son appui car notre Parti n’est pas à vendre”.

 

C’est la phrase qui résume toute la prostitution politique de ce parti fantôme. Quand quelqu’un commence par dire “je ne me suis pas vendu”, c’est généralement parce qu’il vient exactement de se vendre. C’est comme quelqu’un qui commence une phrase par “je ne suis pas raciste, mais…” : vous pouvez être certain que ce qui suit sera raciste.

 

Touaboy prétend que son parti “n’a pas monnayé son appui” et “n’est pas à vendre”. Mais alors, pourquoi soutenir Touadéra ? Si vraiment le PAP était guidé par des principes, par une vision pour le pays, par le souci du bien-être des Centrafricains, comment pourrait-il soutenir un régime qui a échoué sur tous les plans ?

 

Un régime qui a livré le pays à des mercenaires russes. Un régime qui affame le peuple. Un régime qui truque les élections. Un régime qui déclare apatride un député en exercice. Un régime qui emprisonne ceux qui dénoncent ses crimes. Un régime qui a détruit toutes les institutions démocratiques.

 

Comment un parti qui prétend être “de progrès” peut-il soutenir un tel régime ? Il n’y a qu’une seule explication : Touaboy et son PAP ont négocié quelque chose avec Touadéra. Des postes ministériels peut-être. De l’argent pour financer leur parti. Des avantages personnels. Des promesses. Quelque chose. Parce qu’on ne soutient pas un dictateur gratuitement. On le fait parce qu’on en tire profit.

 

Et cette phrase du communiqué,  “Le PAP n’a pas monnayé son appui car notre Parti n’est pas à vendre”,  est justement là pour essayer de cacher cette transaction honteuse. Mais personne n’est dupe. Tout le monde voit exactement ce qui s’est passé : Touaboy a vendu son parti et ses prétendus principes pour des avantages personnels.

 

C’est de la prostitution politique pure et simple. Touaboy se prostitue à Touadéra. Il vend son soutien politique en échange de quelque chose. Et ensuite il a le culot de dire “je ne me suis pas vendu”. C’est pathétique.

 

“Notre démarche s’inscrit dans la logique de voir se poursuivre l’œuvre de la stabilité nationale entreprise par le Président”.

 

Quelle stabilité nationale ? De quelle stabilité parle Touaboy ? La Centrafrique sous Touadéra est l’un des pays les plus instables au monde. Des groupes armés continuent de sévir sur toute l’étendue du territoire national. Des mercenaires russes massacrent des civils. Les Centrafricains meurent de faim, de maladie, de violence. Les provinces sont coupées de Bangui. L’État ne contrôle même pas son propre territoire.

 

À Bangui même, la capitale, les gens n’ont ni eau ni électricité. Les enseignants contractuels ne sont pas payés depuis des mois. Les hôpitaux manquent de tout. Les écoles sont fermées. Les routes sont impraticables. L’insécurité règne.

 

C’est ça la “stabilité” que Touaboy veut “poursuivre” ? C’est ça l’“œuvre” de Touadéra qu’il faut continuer ?

 

Cette affirmation est tellement déconnectée de la réalité qu’elle en devient grotesque. Touaboy vit-il dans le même pays que nous ? A-t-il vu l’état de la Centrafrique après dix ans de Touadéra ? Ou est-il simplement en train de réciter un script écrit par les communicants du régime en échange de quelques billets de banque ?

 

La vérité est que la Centrafrique sous Touadéra n’a jamais été aussi instable. Le pays est en décomposition. Les institutions sont détruites. L’économie est à genoux. La société est fragmentée. Et Wagner occupe le pays comme une puissance coloniale.

 

Parler de “stabilité nationale” dans ce contexte, c’est soit de l’aveuglement total, soit du mensonge conscient. Touaboy ment. Il sait très bien que le pays est dans un état catastrophique. Mais il ment parce que c’est ce que le régime attend de lui en échange des avantages qu’il a négociés.

 

“Les avancées palpables observées en matière sécuritaire”.

 

Quelles avancées palpables ? Où sont-elles ces avancées ? Les massacres de Wagner sont des avancées sécuritaires ? Les Centrafricains qui ne peuvent pas circuler librement dans leur propre pays sont une avancée sécuritaire ?

 

Touaboy parle des “multiples accords de paix signés entre les groupes armés et l’exécutif”. Mais ces accords sont du papier toilette. Ils ne valent rien. Ils ne sont jamais appliqués. Les groupes armés signent, touchent de l’argent et des postes, puis continuent leurs activités comme avant. C’est du théâtre. C’est de la communication. Ce n’est pas la paix.

 

L’Accord de Khartoum de 2019 n’a rien changé. Les accords individuels signés avec différents groupes n’ont rien changé. Les soi-disant processus de DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) n’ont rien changé. La violence continue. Les massacres continuent. L’insécurité continue.

 

Et d’ailleurs, si vraiment ces accords avaient créé la paix et la sécurité, pourquoi Wagner est-il encore nécessaire ? Pourquoi des milliers de mercenaires russes lourdement armés patrouillent-ils dans le pays si la paix est revenue ? Pourquoi le président a-t-il encore besoin de gardes du corps russes si le pays est sécurisé ?

 

La vérité est que la situation sécuritaire s’est dégradée sous Touadéra. Le pays est occupé par des mercenaires étrangers qui massacrent des civils pour contrôler les mines. Les groupes armés prolifèrent parce que le régime leur donne de l’argent et des postes plutôt que de les combattre. La violence est quotidienne. Et Touaboy ose parler d’“avancées palpables” ?

 

C’est du mensonge pur. C’est de la propagande. C’est exactement le genre de discours que le régime paie ses larbins pour tenir.

 

“Le désir du candidat Faustin Archange TOUADERA de voir émergé un Centrafrique souverain”.

 

C’est peut-être la phrase la plus cynique, la plus grotesque, la plus scandaleuse de tout le communiqué. Une Centrafrique souveraine ? Sous Touadéra ? Quand le pays est occupé par Wagner ? Quand les mines sont contrôlées par les Russes ? Quand les décisions politiques sont prises à Moscou ? Quand même la sécurité du président dépend de mercenaires étrangers ?

 

La Centrafrique sous Touadéra a perdu toute souveraineté. C’est un protectorat russe déguisé. Wagner contrôle tout : l’économie, la sécurité, la politique. Les mercenaires russes décident qui peut être candidat aux élections et qui doit être écarté. Ils décident quels chefs rebelles doivent être arrêtés et lesquels doivent être récompensés. Ils décident quelles mines exploiter et comment partager les profits.

 

Touadéra ne décide rien. Il obéit à Wagner. Il signe ce que Wagner lui dit de signer. Il nomme les ministres que Wagner approuve. Il truque les élections comme Wagner le lui demande. Il est une marionnette entre les mains des Russes.

 

Et Touaboy ose parler du “désir” de Touadéra de voir “émergé un Centrafrique souverain” ? C’est une insulte à l’intelligence des Centrafricains. C’est cracher au visage du peuple qui voit chaque jour l’occupation russe de son pays.

 

Si Touadéra voulait vraiment une Centrafrique souveraine, il chasserait Wagner. Il reprendrait le contrôle des mines. Il reconstruirait une armée nationale digne de ce nom. Il négocierait avec les vrais partenaires qui respectent la souveraineté du pays. Il défendrait l’indépendance et la dignité de la Centrafrique.

 

Mais Touadéra ne veut pas une Centrafrique souveraine. Il veut rester au pouvoir. Et pour cela, il a vendu la souveraineté du pays à la Russie. Wagner le maintient au pouvoir par la force et la terreur. En échange, la Russie pille les ressources du pays. C’est un pacte de collaboration coloniale.

 

Touaboy le sait. Tout le monde le sait. Mais Touaboy fait semblant de croire au discours de souveraineté de Touadéra parce que cela justifie sa prostitution politique. Il prétend soutenir Touadéra au nom de la souveraineté alors que Touadéra est celui qui a détruit la souveraineté du pays.

 

C’est du cynisme absolu. C’est du mensonge éhonté. C’est de la trahison.

 

Le timing révélateur.

 

Il y a quelques jours à peine, Touaboy lui-même avait déclaré sur les réseaux sociaux que son parti était allé à l’Autorité Nationale des Élections pour retirer des fiches et déposer sa candidature.

 

Et maintenant, le 15 octobre, il sort ce communiqué officiel patati pattata annonçant le soutien du PAP à Touadéra. Le masque est complètement tombé. Touaboy ne se cache même plus. Il assume publiquement qu’il est devenu un larbin du régime.

 

Ce qui est pathétique, c’est qu’il essaie encore de faire croire que c’est un “choix politique responsable”, que c’est le résultat d’“une analyse profonde”, que c’est basé sur des “concertations et consultations éclairées”.

 

Non, Monsieur Touaboy. Ce n’est pas un choix politique responsable. C’est une trahison. Une capitulation. Une prostitution. Vous avez vendu votre parti et vos prétendus principes pour des avantages personnels. Point final.

 

Un parti “centriste” qui n’a plus de repères.

 

Quand le PAP a été créé, on nous a dit que c’était un parti centriste. Un parti qui ne serait ni dans l’opposition radicale ni dans le soutien aveugle au pouvoir. Un parti qui prendrait des positions nuancées, équilibrées, fondées sur l’intérêt national plutôt que sur les calculs partisans.

 

Un parti du juste milieu. Un parti de la raison. Un parti qui évaluerait chaque dossier sur le fond plutôt que de suivre aveuglément une ligne politique.

 

Mais un parti vraiment centriste, un parti vraiment guidé par des principes, ne pourrait jamais soutenir Touadéra. Parce que Touadéra n’est pas un président normal qu’on peut soutenir ou critiquer selon les dossiers. C’est un dictateur qui truque les élections, qui viole la Constitution, qui protège des mercenaires qui massacrent son propre peuple, qui affame la population, qui détruit les institutions démocratiques.

 

Face à un tel régime, il n’y a pas de position centriste possible. Il n’y a pas de juste milieu entre la démocratie et la dictature. Il n’y a pas de position nuancée entre le respect des droits humains et les massacres de civils. Il y a seulement deux positions : soit on résiste, soit on collabore.

 

Touaboy et son PAP ont choisi la collaboration. En faisant ce choix, le PAP a perdu toute crédibilité comme parti centriste. Il a perdu toute crédibilité comme parti de progrès. Il a perdu toute crédibilité comme parti ayant des principes.

 

Le PAP est devenu un parti satellite du régime. Un petit parti insignifiant qui gravite autour de Touadéra en espérant ramasser quelques miettes. Un parti prostitué qui vend son soutien politique en échange d’avantages.

 

L’appel à la “mobilisation active”.

 

Le communiqué se termine par un appel aux “militants, sympathisants et alliés politiques” du PAP à “se mobiliser activement pour soutenir et accompagner cette candidature”.

 

Combien de militants a le PAP ? Avez-vous  combien? Franchement, dis-nous la vérité. Peut-être 3 ou 4 ? Ce parti minuscule, créé récemment, sans base populaire, sans implantation territoriale, sans histoire politique, prétend maintenant mobiliser ses troupes pour faire campagne pour Touadéra.

 

C’est risible. Le PAP n’apporte rien à Touadéra. Aucun vote. Aucune base électorale. Aucune crédibilité politique. C’est un parti fantôme dirigé par un opportuniste qui annonce son soutien à un dictateur en espérant obtenir quelque chose en retour.

 

Touadéra n’a pas besoin du soutien du PAP pour truquer les élections. Il a Wagner pour ça. Il a le Conseil Constitutionnel dirigé par son cousin pour valider les résultats truqués. Il a l’ANE aux ordres pour organiser la fraude. Il a les médias d’État pour faire de la propagande. Il a l’argent des mines volées pour acheter des soutiens.

 

Le PAP ne lui apporte strictement rien. Mais Touadéra accepte ce soutien parce que cela lui permet de prétendre qu’il a un soutien politique large, que même des partis “centristes” le soutiennent, que sa candidature transcende les clivages partisans.

 

Et Touaboy accepte de donner ce soutien parce qu’il espère obtenir quelque chose en retour. Un poste ministériel peut-être. Une direction générale. Un peu d’argent. Quelque chose.

 

C’est un arrangement mutuellement bénéfique entre deux acteurs cyniques. Touadéra obtient un vernis de respectabilité. Touaboy obtient des avantages matériels. Et tout le monde fait semblant que c’est un choix politique fondé sur des principes.

 

Et cette “mobilisation active” dont parle Touaboy, ce sera quoi concrètement ? Quelques publications sur Facebook avec le hashtag #Touadéra2025 ? Quelques petits meetings avec dix personnes dans une salle vide ? Quelques interviews dans des médias pro-régime où Touaboy récitera le discours officiel du MCU ?

 

Personne ne viendra à ces meetings. Personne ne croira à cette propagande. Parce que tout le monde voit exactement ce qui se passe : un parti fantôme se prostitue à un dictateur pour des miettes.

 

La pathétique recherche de respectabilité.

 

Ce qui est peut-être le plus triste, le plus pathétique dans cette affaire, c’est que Touaboy cherche désespérément à donner une apparence de respectabilité à sa prostitution politique. Il parle de “responsabilité nationale”, d’“analyse profonde de l’environnement politique”, de “concertations et consultations éclairées”, de “volonté d’œuvrer pour la paix et la stabilité”.

 

Tout ce vocabulaire pompeux, tous ces grands mots, toute cette rhétorique sophistiquée ne servent qu’à une chose : cacher la transaction honteuse qui vient de se produire. Touaboy a vendu son parti. Il essaie maintenant de faire croire que cette vente était en réalité un choix politique noble, fondé sur des principes et sur l’intérêt national.

 

Mais personne n’est dupe. Les Centrafricains voient exactement ce qui se passe. Un petit parti sans envergure, dirigé par un opportuniste, vient de se vendre au régime en place. Point final.

 

Il n’y a aucune analyse profonde là-dedans. Aucune vision pour le pays. Aucun souci du bien-être du peuple. Il y a seulement le calcul cynique d’un homme politique qui pense qu’en soutenant Touadéra, il obtiendra des avantages personnels.

 

Et ce calcul est probablement juste. Touadéra récompensera probablement Touaboy avec un poste ou de l’argent. C’est comme ça que fonctionne le régime : on achète les soutiens politiques. Mais cette récompense ne changera rien au fait que Touaboy vient de se prostituer, qu’il vient de trahir ses prétendus principes, qu’il vient de perdre toute crédibilité politique.

 

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