Lancement du festival Kota Nguia Ti Ndara : Héritier Doneng prend la défense du centre culturel Missy Momo

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Lancement du festival Kota Nguia Ti Ndara : Héritier Doneng prend la défense du centre culturel Missy Momo

 

Le ministre de la jeunesse et des sports lors du lancement du festival Kota Nguia Ti Ndara au centre crulturel Missy Momo à Bangui
Le ministre de la jeunesse et des sports lors du lancement du festival Kota Nguia Ti Ndara au centre crulturel Missy Momo à Bangui

 

Rédigé le 18 septembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

La capitale centrafricaine vibre au rythme de la culture. Du 17 au 19 septembre 2025, Bangui devient l’épicentre artistique avec la deuxième édition du festival Kota Nguia Ti Ndara. Un événement qui prend une dimension particulière grâce à l’intervention remarquée du ministre Héritier Doneng, venu plaider la cause du centre culturel Missy Momo. Cette cérémonie d’ouverture coïncide également avec le lancement inaugural du Festival Franco-Centrafricain d’Arts Scéniques, créant une effervescence culturelle sans précédent.

 

Cette convergence artistique exceptionnelle mérite qu’on s’attarde sur son cadre et ses enjeux. Le mercredi 17 septembre, l’espace culturel Missy Momo s’anime d’une énergie particulière. Situé aux abords du stade omnisport et de 20 000 places, ce lieu emblématique de la capitale accueille simultanément deux manifestations culturelles d’envergure. D’un côté, le festival Kota Nguia Ti Ndara entame sa deuxième édition, de l’autre, le tout premier Festival Franco-Centrafricain d’Arts Scéniques voit le jour. Cette double célébration au cœur de Bangui attire une pléiade d’artistes, tous unis par la même ambition : faire rayonner la créativité centrafricaine au-delà des frontières.

 

C’est dans ce contexte que se produit un événement politique majeur qui marquera cette soirée. L’assistance n’attendait pas la présence du ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Éducation civique. Pourtant, Héritier Doneng fait son apparition et transforme cette cérémonie en tribune politique. Son discours résonne comme un plaidoyer passionné pour le centre Missy Momo, qu’il érige en “sanctuaire pour la jeunesse et pour les artistes”. Ses mots portent une conviction profonde : ce lieu transcende sa fonction d’espace culturel pour devenir un véritable laboratoire de créativité, un pont entre les initiatives locales et les collaborations internationales. Le ministre ancre sa défense dans une vision gouvernementale plus large, évoquant l’engagement personnel du président Faustin-Archange Touadéra et le soutien du Premier ministre Félix Moloua. “Le Missy Momo cristallise la détermination présidentielle à valoriser notre patrimoine culturel et à offrir aux artistes un véritable tremplin”, déclare-t-il avec force. L’intervention décisive du ministre Doneng prend tout son sens quand on comprend le contexte tendu qui entoure le centre.

 

En effet, pour saisir la portée de cette déclaration, il faut revenir sur les tensions qui agitent ce dossier depuis plusieurs années. Cette prise de position intervient dans un climat tendu. Depuis quatre longues années, le centre fait face à l’hostilité persistante de Séverin Lidamon, directeur général de l’Office national de sports (ONASPORT). Ce dernier multiplie les démarches pour obtenir l’éviction du centre de son emplacement actuel, allant jusqu’à brandir récemment une nouvelle mise en demeure il y’a environ 4 jours. Malgré des échecs judiciaires répétés, il persiste dans sa démarche diabolique, semant l’inquiétude dans la communauté artistique centrafricaine. Face à cette obstination, l’intervention du ministre Doneng sonne comme un recadrage politique. Sa position tranche nettement avec celle du directeur de l’ONASPORT, marquant une distanciation claire du gouvernement vis-à-vis de cette croisade personnelle. Ce positionnement officiel apporte un réconfort immédiat aux artistes, longtemps préoccupés par l’avenir de leur lieu de prédilection. Un conflit qui perdure trouve ainsi une réponse politique claire et ferme.

 

Au-delà des enjeux politiques, il convient de rappeler pourquoi ce lieu provoque tant d’attachement. Le centre Missy Momo ne se contente pas d’être une simple salle de spectacle. Il fonctionne comme un écosystème culturel complet : lieu de formation, espace de partage, plateforme d’échange et catalyseur de talents. Les jeunes artistes y puisent les ressources nécessaires à leur épanouissement créatif, tandis que les projets de coopération internationale y trouvent un terrain fertile. Un espace vital pour la création qui explique l’émotion suscitée par les menaces qui pèsent sur lui.

 

Les réactions ne se font pas attendre face à cette prise de position gouvernementale. L’allocution ministérielle provoque une onde de soulagement dans les rangs artistiques. Cette reconnaissance officielle constitue bien plus qu’un simple soutien moral : elle représente une garantie institutionnelle pour la pérennité de leurs activités. Cette assurance se voit renforcée par l’appui de figures politiques influentes, notamment le ministre conseiller Fidel NGOUANDJIKA, conseiller spécial à la présidence. Une reconnaissance qui fait écho aux attentes de toute une communauté artistique.

 

Cette soirée inaugure finalement une nouvelle ère pour la culture centrafricaine. L’ouverture conjointe de ces festivals, enrichie par les prestations musicales, les expositions et les rencontres artistiques, inaugure une période prometteuse. L’engagement ferme du ministre redonne espoir aux acteurs culturels, convaincus désormais que le Missy Momo conservera son statut de pilier incontournable de la scène artistique nationale. Parallèlement, le Festival Franco-Centrafricain ouvre de nouveaux horizons de coopération, promettant d’élargir la visibilité internationale de l’art centrafricain. Cette soirée d’ouverture restera gravée comme un moment charnière, où la volonté politique a rejoint l’aspiration artistique pour dessiner l’avenir culturel de la République centrafricaine. Un nouveau souffle pour la culture centrafricaine qui promet de belles perspectives d’avenir.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

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