Centrafrique : le possible retour surprise de Koyambonou au MLPC, explosion garantie chez les mercenaires de Touadéra

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Centrafrique : le possible retour surprise de Koyambonou au MLPC, explosion garantie chez les mercenaires de Touadéra

 

Centrafrique : le possible retour surprise de Koyambonou au MLPC, explosion garantie chez les mercenaires de Touadéra
De gauche à droite : Mazette Jackson et Chantal Jean Édouard Koyambonou

 

Après des années de divisions savamment organisées par les manœuvres souterraines du pouvoir pour atomiser l’opposition, un véritable coup de théâtre secoue aujourd’hui le MLPC. Selon des sources internes fiables, Chantal Jean Édouard Koyambonou, figure emblématique de la dissidence , prépare son grand retour fracassant dans le parti de feu Ange Félix Patassé. Une réintégration stratégique qui devrait se concrétiser lors du congrès légal convoqué par Martin Ziguélé pour les 8 et 9 septembre prochains, au grand dam des petits soldats du régime infiltrés au MLPC.

 

Rédigé le 02 septembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Ce retournement spectaculaire intervient après l’échec retentissant de l’assemblée générale bidonnée organisée par Jackson Mazette et sa clique d’opportunistes. L’objectif était pourtant limpide : obtenir coûte que coûte les signatures des Conseillers Politiques Nationaux pour convoquer un congrès parallèle, installer une direction fantoche et surtout investir leur maître Faustin Archange Touadéra comme candidat officiel du MLPC à la prochaine présidentielle. Un plan machiavélique digne des plus belles manipulations politiques, mais qui a lamentablement capoté face à la réalité des textes et la résistance des vrais militants du MLPC.

 

Malheureusement pour les comploteurs, leur plan diabolique a tourné au fiasco complet. Aucun Conseiller Politique National digne de ce nom n’a cautionné cette mascarade, alors que les statuts du parti exigent impérativement la participation des trois quarts d’entre eux pour valider une démarche aussi importante. La raison de cet échec était pourtant évidente : Mazette et ses complices n’avaient strictement aucune habilitation légale pour convoquer un congrès ordinaire, cette prérogative sacrée étant exclusivement réservée au président en exercice, Martin Ziguélé en l’occurrence. Cette tentative d’usurpation montre soit une ignorance crasse des règlements internes, soit une arrogance assumée face aux règles démocratiques les plus élémentaires.

 

La décision courageuse de Koyambonou de rallier le congrès officiel légitime a provoqué une véritable onde de choc dans les rangs des mercenaires politiques. Pour Jackson Mazette, visiblement déstabilisé par cette défection majeure, c’est “une nouvelle trahison impardonnable”. Étienne Malekoudou, autre pilier de cette entreprise de démolition, dénonce carrément un “acte suicidaire” de la part de son ancienne alliée. Ces réactions épidermiques trahissent la panique qui s’empare des agents infiltrés face à l’effondrement de leur stratégie de noyautage.

 

Koyambonou assume totalement son choix politique et frappe là où ça fait mal : “Touadéra n’a strictement aucune légitimité historique au sein du MLPC. On ne peut pas être militant sincère de deux partis à la fois, c’est une contradiction fondamentale. Pour prétendre légitimement à l’investiture du parti de Patassé, il faut absolument avoir un vrai parcours de militant, de la cellule de base jusqu’à la fédération régionale. Ce n’est manifestement pas le cas de ce président parachuté”. Cette déclaration sans concession frappe au cœur du problème et expose publiquement l’imposture que représente cette tentative d’appropriation du MLPC par un homme qui n’en a jamais partagé les combats fondateurs.

 

L’ancienne fronde enfonce le clou avec une phrase lourde de symboles et de respect pour l’héritage : “Si jamais nous venions à commettre l’erreur historique de désigner Touadéra comme candidat officiel du MLPC, le regretté Ange Félix Patassé ne nous le pardonnerait jamais de là où il repose en paix. Ce serait trahir son œuvre, ses idéaux et sa mémoire”. Cette invocation du père fondateur résonne comme un rappel solennel aux valeurs originelles du mouvement et une condamnation sans appel de la dérive actuelle.

 

Devant cette débandade annoncée, Martin Ziguélé a tenté un geste d’apaisement en envoyant des convocations officielles par voie d’huissier à tous les dissidents, les invitant fraternellement à participer au congrès unitaire. Mais Mazette, Malekoudou et Zoumbeti ont rejeté cette main tendue, dénonçant un soi-disant “piège” dans une logique de victimisation qui ne trompe personne. Ils persistent obstinément à vouloir organiser leur propre congrès parallèle, pour justifier selon plusieurs sources bien informées les 45 millions de francs CFA qu’ils auraient discrètement reçus du pouvoir en place pour alimenter et entretenir cette division artificielle au sein de l’opposition historique.

 

Un proche de Mazette révèle anonymement un autre enjeu caché particulièrement sordide : “Son objectif inavoué était également de s’emparer définitivement du terrain historique du MLPC situé à la place Marabéna, d’obtenir le titre foncier en bonne et due forme et de l’exploiter ensuite commercialement à des fins personnelles”. Cette révélation éclaire d’un jour nouveau les véritables motivations de cette entreprise de déstabilisation, qui dépassent largement les seuls enjeux politiques pour toucher aux intérêts matériels les plus prosaïques.

 

Le retour stratégique de Koyambonou dans le giron officiel rebat complètement les cartes et pourrait marquer un tournant décisif dans cette guerre intestine savamment entretenue. Entre accusations croisées de trahison, enjeux financiers occultes, appétits fonciers inavoués et lutte acharnée pour l’héritage politique sacré de Patassé, le congrès de septembre s’annonce absolument explosif et révélateur des vrais rapports de force. Les masques vont enfin tomber, et les Centrafricains découvriront qui défend réellement l’héritage du MLPC historique face aux mercenaires infiltrés par le pouvoir. Affaire à suivre de très près, car l’avenir de l’opposition centrafricaine se joue dans cette bataille pour l’âme du parti de Patassé.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

Par Alain Nzilo

 

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