Évariste Ngamana, voleur ridicule qui regarde les Dodoro du Cameroun s’envoler avec ses 100 millions qu’il a volé, puis revenir pleurer sur les réseaux sociaux

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Évariste Ngamana, ou l’art de se faire voler les 100 millions avec panache, et de mal mentir ensuite

 

Centrafrique : Évariste Ngamana, ou l’art de se faire voler les 100 millions avec panache, et de mal mentir ensuite

 

Rédigé le 16 septembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Quand un voleur se fait voler, la République tout entière devrait pleurer… de rire. L’Honorable Évariste Ngamana, premier vice-président de l’Assemblée nationale centrafricaine, vient de nous offrir une master class en hypocrisie politique. Après s’être fait escroquer de 100 millions de francs CFA au Cameroun. Une somme qui, rappelons-le, dépasse le budget annuel de plusieurs ministères de son pays, ce gourou mafieux a cru bon de publier un « démenti criard » aussi grotesque que mal écrit. Un texte si pathétique qu’on se demande s’il n’a pas été rédigé entre deux crises de larmes, un genou à terre et l’autre dans une flaque de contradictions.

 

Voilà un démenti à la hauteur de l’homme : pitoyable.  Dans un communiqué digne des pires heures de la propagande scolaire, Évariste Ngamana et ses thuriféraires qualifient Corbeaunews de « torchon » et de « site de désinformation ». Ironie suprême : le seul torchon ici, c’est bien ce démenti, tissé de mensonges éhontés et de phrases creuses. « Un fils digne du pays », « un homme de Dieu », « fidèle au Chef de l’État »… On croirait lire la légende d’un saint sur un calendrier de mama Thérèse dans le village de Carnot. Sauf que les saints, eux, ne se font pas plumer par des escrocs camerounais après avoir tenté d’acheter une villa avec de l’argent dont l’origine sent le détournement à plein nez.

 

Évariste Ngamana, visiblement, a une conception très personnelle de la « dignité ». Pour lui, être « digne », c’est :

  1. Se faire escroquer comme un boubourou du quartier Ngaragba par des dodoro du Cameroun qui lui ont vendu du vent (et une villa imaginaire).
  2. Accumuler des biens immobiliers à Bangui et ailleurs, alors que son salaire de député ne lui permettrait même pas d’acheter un studio à Douala sans recourir à des combines.
  3. Détourner 30 millions de francs CFA destinés aux journalistes lors d’un congrès politique, puis jouer les vierges offensées quand on ose en parler.
  4. Invoquer Dieu pour justifier son impunité, comme si le Tout-Puissant était son complice en vol aggravé.

 

La vérité, c’est cette ennemie qui descend « doucement les escaliers ». Cela fait rire vraiment. Le démenti nous assure que « le mensonge remonte par l’ascenseur, mais la vérité descend doucement les escaliers ». Belle métaphore… sauf que dans ce cas, la vérité a dévalé les escaliers quatre à quatre marches, un sac de 100 millions de francs CFA à la main, pendant qu’Évariste Ngamana courait derrière en slip et larmes aux yeux comme des bébés chopés dans le quartier KM5. Car les faits sont têtus :

– 100 millions envolés : une somme rondelette, même pour un habitué des enveloppes opaques.

Un triplex inoccupé à Bangui : parce que quand on vole, on construit, mais on ne loue pas — ce serait trop banal.

Une villa en construction confié à des Équato-Guinéens : rien de tel que des complices étrangers pour blanchir des fonds douteux.

Un précédent embarrassant : celui de Firmin Ngrebada, autre pilier du régime, qui avait tenté d’exporter 200 000 euros en France pour s’offrir une résidence secondaire. La France, elle, a bloqué l’opération. Le Cameroun, lui, a simplement volé Ngamana. Justice poétique ?

 

L’abnégation, version centrafricaine. Eh oui, Évariste Ngamana se dit « abnégé », prêt à « aider sa patrie ». Drôle de façon de servir son pays que de lui soustraire des millions pour les dilapider à l’étranger. À moins que par « abnégation », il entende « abnéation » — c’est-à-dire renoncer à toute honte. Car il faut une sacrée dose d’audace (ou d’inconscience) pour :

Crier au complot quand on se fait avoir, alors qu’on a passé sa carrière à comploter contre les deniers publics.

Parler de « mauvaise foi » alors qu’on a soi-même la foi d’un receleur et la morale d’un pickpocket.

Invoquer son « mentor », le Chef de l’État, comme un bouclier. Comme si la loyauté se mesurait en villas et en comptes offshore.

 

Le système Évariste Ngamana : voler, se faire voler, et nier. Cette affaire est révélatrice d’un système où l’enrichissement personnel est une fin en soi, et où les élites — quand elles ne volent pas elles-mêmes — se font voler par des escrocs plus malins qu’elles. Évariste Ngamana n’est pas une victime : il est un symbole. Celui d’une classe politique qui pille la Centrafrique, puis pleurniche quand le sort se retourne contre elle.

 

Alors, cher Honorable, si vous voulez vraiment « répondre » à Corbeaunews, voici un conseil : au lieu de pondre des tracts indignés, commencez par expliquer d’où sortent vos millions. Et surtout, la prochaine fois que vous achetez une maison, vérifiez qu’elle existe. Ou mieux : achetez-la en Centrafrique. Au moins, l’argent restera (un peu) dans le pays.

 

En attendant, les Centrafricains, eux, continuent de descendre les escaliers… à pied. Sans ascenseur, sans 100 millions, et surtout, sans illusions.

 

Une question finale aux centrafricains  : Faut-il compatir à l’honorable Évariste Ngamana, ou lui décerner un prix pour sa performance dans l’art de se ridiculiser ? À vous de juger. Mais une chose est sûre : avec des dirigeants comme lui, la Centrafrique n’a pas fini de s’enfoncer.

 

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