Criminalité transfrontalière  avec le Soudan : quand le gouverneur de Fertit  Thierry Evariste Binguinendji  répond pathétiquement  que “C’est un problème international

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Criminalité transfrontalière  avec le Soudan : quand le gouverneur de Fertit  Thierry Evariste Binguinendji  répond pathétiquement  que “C’est un problème international

 

Criminalité transfrontalière avec le Soudan : quand le gouverneur de Fertit Thierry Evariste Binguinendji répond pathétiquement que "C'est un problème international

 

Confronté à la question du journaliste, le gouverneur du Fertit Thierry Evariste Binguinendji  refuse d’assumer ses responsabilités sécuritaires dans la Vakaga sur la Radio Ndékè Luka.

 

Rédigé le 18 septembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Thierry Evariste Binguinendji persiste dans l’inaction malgré l’insécurité grandissante qui frappe sa région administrative depuis des mois.

 

Les journalistes de Radio Ndékè Luka ont posé les bonnes questions à Thierry Evariste Binguinendji. Comment expliquer que des bandits soudanais traversent la frontière sans aucun contrôle ? Pourquoi les populations de Birao vivent-elles dans la peur permanente ? La réponse du gouverneur du Fertit Thierry Evariste Binguinendji  a désarçonné ses interlocuteurs.

 

“Le problème de la frontière, vous savez que c’est un problème international. Ce n’est pas moi qui vais gérer ça maintenant”, a déclaré Binguinendji. Une esquive qui surprend quand on sait que des criminels armés circulent librement dans sa région avec “des motos, des véhicules, à pied comme ils veulent”.

 

Cette dérobade du gouverneur Thierry Evariste Binguinendji  devient encore plus gênante quand il avoue connaître les détails de l’insécurité. Sur les ondes de la Radio Ndékè Luka, Thierry Evariste Binguinendji va plus loin dans ses révélations : “Il y a des complicités au niveau de la ville qui font que ces séries de virus puissent continuer et s’étendre dans beaucoup de villages autour de Birao”.

 

Le gouverneur connaît donc l’existence de réseaux criminels locaux. Il sait que des habitants de sa région collaborent avec les bandits. Pourtant, aucune arrestation n’a eu lieu. Aucune enquête n’a été ouverte. Binguinendji se contente de constater sans bouger le petit doigt.

 

Ce qui choque davantage, c’est que Thierry Evariste Binguinendji prétend que la sécurité frontalière ne relève pas de ses attributions. Cette affirmation tombe à côté. Un gouverneur de région coordonne justement les services de sécurité sur son territoire. Il peut mobiliser la gendarmerie, organiser des patrouilles, renforcer la surveillance des points de passage.

 

L’argument juridique de Binguinendji ne tient pas la route. Aucun texte n’interdit à un représentant de l’État d’agir pour protéger les populations sous sa responsabilité. Au contraire, c’est exactement ce qu’on attend de lui.

 

Mais voilà la réalité depuis que le couvre-feu a été instauré à Birao : pendant que Thierry Evariste Binguinendji  multiplie les interviews radio, les habitants subissent les conséquences de son inaction. Des villages entiers se vident. Les marchés ferment. Les enfants n’vont plus à l’école. La vie normale s’est arrêtée dans cette partie du Fertit. Le gouverneur, le gouvernement central, même le président semblent s’en moquer totalement.

 

Les témoignages remontent régulièrement vers la capitale. Tous décrivent la même réalité : des bandits qui opèrent en toute liberté sur le territoire administré par Thierry Evariste Binguinendji. Une région abandonnée par son premier responsable et par l’ensemble des autorités nationales.

 

Pourtant, les solutions restent à portée de main pour Binguinendji. Il peut demander le renforcement des effectifs militaires. Il peut installer des barrages fixes aux points sensibles. Il peut lancer des opérations de ratissage dans les zones où se cachent les criminels qu’il dénonce publiquement.

 

Le gouverneur du Fertit préfère visiblement les plateaux de la Radio Ndékè Luka aux réunions de crise avec ses services de sécurité. Une priorité discutable quand sa région brûle et que personne au sommet de l’État ne semble s’en préoccuper.

 

L’excuse internationale que brandit constamment Thierry Evariste Binguinendji ne convainc plus personne. Les Tchadiens gèrent bien leur frontière avec le Soudan. Les Camerounais contrôlent leurs passages avec leurs voisins. Pourquoi Binguinendji n’y arriverait-il pas ? Pourquoi l’État centrafricain abandonne-t-il cette région stratégique ?

 

La vérité dérange : le gouverneur du Fertit a abandonné une partie de son territoire aux criminels. Sa déclaration sur Radio Ndékè Luka le confirme noir sur blanc. Binguinendji ne veut pas agir, et visiblement, personne ne l’y oblige.

 

Depuis l’instauration du couvre-feu à Birao, une évidence s’impose : les habitants retiendront cette interview de leur gouverneur sur Radio Ndékè Luka. Ils sauront désormais que Thierry Evariste Binguinendji connaît leurs problèmes mais refuse de les résoudre. Ils comprendront que leur sécurité ne figure ni dans les priorités de leur gouverneur, ni dans celles du gouvernement central, ni dans celles du président de la République.

 

L’insécurité continuera donc de gangrener le Fertit tant que Binguinendji restera sur ses positions et tant que l’indifférence générale persistera au sommet de l’État. Son passage radiophonique restera dans les mémoires comme l’aveu public d’un abandon collectif face au défi sécuritaire de cette région oubliée.

 

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