À l’Université de Bangui : Un Étudiant de Première Année en Sociologie, Pris en Flagrant Délit de Fraude à la première session, puis la deuxième, et Chassé des Examens, réussi par surprise à être Admis en Deuxième Année, Provoque Stupéfaction et Démission

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Une affaire de fraude à l’Université de Bangui, où un étudiant en première année de sociologie, pris en flagrant délit de tricherie, est inexplicablement admis en deuxième année, prouve une fois de plus des failles dans la gestion des examens, provoquant indignation et démission.
À la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) de l’Université de Bangui, une affaire de fraude a révélé des problèmes sérieux dans la gestion des examens.
En effet, en 2023-2024, un étudiant de première année en sociologie, Yann, également délégué de sa classe, s’est retrouvé au centre d’un événement qui a conduit à la démission du chef du département.
Lisez bien ceci! Lors de la première session d’examens, Yann a été pris en train de tricher dans une épreuve. Les surveillants l’ont expulsé de la salle, et il a reçu un zéro pour cette matière, ainsi que pour plusieurs autres cours, conformément aux règles de l’université. Cette sanction semblait appropriée et en accord avec les normes académiques.
L’affaire s’est compliquée lors de la session de rattrapage, destinée aux étudiants ayant échoué à la première session. Yann, absent car il était à Boali, à 95 kilomètres de Bangui, a envoyé une autre personne pour passer les examens à sa place. Cette fraude a été découverte immédiatement. L’imposteur a été chassé de la salle, et les copies de Yann ont été marquées comme frauduleuses, lui valant des zéros pour toutes les épreuves de cette session. Jusqu’ici, l’université semblait appliquer ses règlements.
Mais lors de l’annonce des résultats finaux, un fait inattendu a choqué la communauté universitaire : malgré ses fraudes répétées et ses zéros, Yann figurait sur la liste des étudiants admis en deuxième année de sociologie. Cette décision a provoqué une vague de colère parmi les étudiants et les enseignants, qui ne comprenaient pas comment un étudiant sanctionné pour triche pouvait passer à l’année supérieure. Beaucoup ont perçu cela comme une atteinte aux principes d’équité et de rigueur de l’université.
Ce résultat provient d’un changement administratif instauré par le doyen de la faculté, Jean-Claude Azoumaye. Depuis 2020, Le doyen Azoumaye centralise la gestion des notes et des résultats d’examens dans une cellule informatique parallèle contrôlée par le bureau du doyen lui-même, privant les départements de leur rôle habituel. Bien que ce système visait à simplifier les processus, il a créé des failles. Dans le cas de Yann, les données informatiques montraient des notes suffisantes pour être admis, malgré les zéros et les mentions de fraude sur ses copies.
Le chef du département de sociologie a alerté le bureau du doyen, soulignant que les copies de Yann portaient des zéros et des annotations de fraude, rendant son admission impossible. Mais le doyen Jean-Claude Azoumaye a maintenu la décision, sans fournir d’explications claires. Face à ce manque de transparence, le chef de département a décidé de démissionner, un choix qui a accentué le mécontentement au sein de la faculté.
Cette affaire a amplifié les frustrations à la FLSH, où les étudiants doivent déjà composer avec un manque de salles de classe et des emplois du temps désorganisés. Beaucoup se sentent lésés par une administration qui semble tolérer des irrégularités. Les professeurs, eux aussi, sont découragés par une direction qu’ils jugent peu fiable. Yann, maintenant en deuxième année, incarne ces difficultés. Il a d’abord cherché à garder un rôle influent en se faisant élire délégué des étudiants de deuxième année. Mais face à la désapprobation de ses camarades et des enseignants, il a renoncé à ce poste, laissant son adjoint prendre la relève.
Yann poursuit ses études, mais sa présence en deuxième année reste une source de tension. La démission du chef de département de sociologie montre la gravité de la situation, et le silence du doyen alimente le mécontentement. La communauté universitaire demande des explications, et l’Université de Bangui fait face à un défi majeur : rétablir la confiance et garantir un système d’évaluation équitable. Sans réformes, l’institution risque de compromettre sa réputation et l’avenir de ses étudiants….
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