Comment la Centrafrique de Touadera vit quotidiennement sur des béquilles étrangères

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Comment la Centrafrique de Touadera vit quotidiennement sur des béquilles étrangères

 

Comment la Centrafrique de Touadera vit quotidiennement sur des béquilles étrangères
Le-premier-ministre-Felix-Moloua-la-bouche-entreouverte – L’énigme du Premier ministre Félix Moloua : une bouche toujours entrouverte qui capte l’attention des réseaux sociaux

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 La Centrafrique respire difficilement comme un enfant asthmatique, et son budget 2025 en est la preuve visible. Avec 345 milliards de francs CFA, on pourrait croire à une bouffée d’air, mais c’est un souffle court, étouffé par une dépendance maladive aux aides étrangers. Le pays titube, soutenu par des béquilles venues d’ailleurs, pendant que le gouvernement, pantelant, laisse son peuple dans un dénuement qui fait froid dans le dos.

 

Les chiffres ne mentent pas. Sur les 141,8 milliards prévus pour l’investissement – une hausse de 26 % par rapport à l’an dernier, claironnent les officiels, mais la part qui sort vraiment des caisses de l’État centrafricain est une gouttelette ridicule : 8 milliards. Le reste ? Des largesses de la Banque mondiale, du FMI, de donateurs qui jettent des os à un pays famélique. “Tout ce qui se construit :  écoles, dispensaires, routes ,  vient de l’extérieur”, glisse Didace Sabone dans l’émission économie de la radio Ndéké-Luka , une pointe de dépit dans la voix. Le gouvernement, lui, se gausse avec ses prévisions de croissance à 2,7 %, mais c’est un château de sable bâti sur des prêts qu’on rembourse en suant sang et eau.

 

Et où va l’argent du budget ? Pas dans les champs ni les ateliers, ça non. La production s’étiole, les richesses s’épuisent, et la moitié des fonds partent en fumée pour graisser les rouages d’un État qui ronfle comme le ministre Abazène sur son lit au lieu d’agir. Les caisses sont si squelettiques que même le fonctionnement,  payer les fonctionnaires, allumer les bureaux – pompe tout ce qui reste. Résultat : un pays qui vivote, incapable de se tenir sur ses propres jambes, quémandant à l’étranger de quoi panser ses plaies béantes.

 

Le comble, c’est cette hausse des hydrocarbures qui achève de vider les poches. Les entreprises plient bagage, les ménages s’échinent à survivre, et l’inflation galope, rendant chaque journée plus âpre que la veille. “On pourrait relancer l’agriculture, l’élevage, les infrastructures”, plaide Didace Sabone, presque comme un cri dans le désert. Mais le pouvoir préfère s’appuyer sur ses béquilles, tendant la sébile aux bailleurs plutôt que de raviver une économie exsangue. Les richesses minières ? Détournées par les russes et les rwandais, elles ne renflouent rien.

 

La RCA est à bout de souffle, et son budget n’est qu’un pansement sur une jambe de bois comme celle du ministre Héritier Doneng. Pendant que le gouvernement parade avec des chiffres creux, le peuple, lui, s’enfonce, abandonné à une misère que ces béquilles étrangères ne masqueront pas éternellement….

 

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